« On ne saurait décrire la beauté que Sandro mit dans ces têtes : elles sont montrées dans des attitudes variées, les unes de face, les autres de profil, certaines de trois-quarts ou encore inclinées, offrant une grande variété d'expressions et d'attitudes chez les jeunes et les vieux, et cette extravagance dans les détails qui l'apanage de ceux qui ont atteint la parfaite maîtrise de leur art.
Les rois mages, que l'on peut reconnaître à leur âge respectif4, sont accompagnés de leur cortège et c'est aussi le prétexte à exposer les personnages importants et influents du temps de la réalisation de l'œuvre peinte5. L'Adoration des mages est l'épisode de la vie de Jésus qui s'inscrit juste pendant la Nativité, un des thèmes de l'iconographie chrétienne. Le cortège lui-même est ramassé sur le premier plan et seuls quelques personnages lointains à gauche donnent une indication spatiale. Des monts au loin dans le fond se perdent dans une Des personnages nombreux participent au défilé et sont placés dans deux groupes à droite et à gauche laissant une trouée permettant de voir le plus vieux des mages agenouillé, le turban à ses pieds, et à qui est présenté Jésus ; les deux autres nous tournent le dos mais on les identifie à leur présents dorés et à leur coiffes posées sur le sol. L'Adoration des mages (Adorazione dei Magi en italien) est une peinture à tempera sur bois (70 × 103 cm) exécutée autour de 1482 par Sandro Botticelli (qui en a peint plusieurs sur ce thème et en laissera une, inachevée, à sa mort en 1510). L'Adoration des mages (Adorazione dei Magi en italien) est un tableau exécuté autour de 1475 par Sandro Botticelli (qui en a peint plusieurs sur ce thème et en laissera une, inachevée, à sa mort en 1510). L'Adoration de Washington montre un schéma dérivé de Les ruines d'un édifice classique sont probablement inspirées de celles de la Les portraits des personnages des cortèges représentent probablement des personnalités contemporaines de Botticelli mais elles n'ont pu être identifiées. Il montre Jésus enfant qui vient de naître, entouré de sa mère Marie, de son père Joseph, souvent en retrait. “L'Adoration des Mages” (1475-1477) de Botticelli à Florence Détrempe sur Bois (1m34 x 1m11) Inventaire Uffizi 1890 n°882 Botticelli Adoration des Mages 1475 “L’adoration des Mages” de Botticelli de la Galerie des Offices de Florence fut réalisée non à la demande de Laurent le Magnifique, comme on le crut longtemps, mais à celle d’un riche commerçant florentin, Gaspard di Zanobi del Lama. Son principal intérêt documentaire tient au fait de la présence dans le tableau de nombreux portraits de personnalités des Médicis (d'où quelquefois son titre en françaisQuant à Joseph, en pleine méditation en arrière-plan élevé (le personnage placé le plus haut dans le tableau), il ressemble étrangement à Platon. Les cortèges s'étalent en deux groupes distincts ramassés à droite et à gauche sans profondeur, mis à part deux ou trois personnages éloignés dans les ruines de gauche. Sandro Botticelli est un peintre de la Renaissance italienne. Le retable de Botticelli était placé devant l’autel en marbre dans un cadre de marbre. — Traduction nouvelle d'après l'édition Giuntana de 1568 (École Normale Supérieure de Pise) par Bernard Lebleu, de L'Encyclopédie de L'Agora Les groupes sont composés à l'identique : des personnages variés, devant agenouillés puis debout, le reste des cortèges avec leurs cavaliers et montures se perdant plus profondément vers des points de fuite extérieurs au cadre. Même les troncs servant de piliers au toit de planches défient les fuyantes verticales. L’adoration des mages a été commandé par Gaspare di Zanobi del Lama pour sa chapelle funéraire dans l’église florentine de Santa Maria Novella. Contrairement à beaucoup de tableaux sur ce thème, ici, Marie présentant Jésus à l'Adoration, est placée au centre du tableau en position élevée dans le décor, dans un enchevêtrement de grotte, de ruines, de cabane en bois, en une sorte de trône dominant non architecturé et les seules architectures visibles sont des ruines antiques à la gauche du tableau, extérieures à la scène proprement dite du sujet. Le cortège est séparé en deux groupes postés à droite et à gauche, laissant le devant de la scène dégagé sur la Sainte Famille et le paysage idyllique du fond, vu à travers un mur partiellement écroulé.