Dans les rues de la capitale, peut-être avez-vous déjà vu le graffiti "L'amour court les rues". «Pour le coup, très honnêtement, j’étais flattée. » D’après un client régulier des bistrots montmartrois, ça a été la réaction unanime dans les bars du coin quand l’enquête s’est mise à circuler dans leur microcosme. Car toutes portent encore des séquelles plus ou moins lourdes. L’artiste parisien connu pour son tag « L’amour court les rues » accusé d’agressions sexuelles et de viol Dans cette enquête intitulée « Un violeur court les rues », le magazine « NEON » raconte, à travers 16 témoignages, la « pratique prédatrice rodée » du graffeur et photographe Wilfrid A. J’ai attendu qu’il finisse en continuant à faire semblant de dormir. Une parole qui déborde, urgente, a émergé dans le sillage de notre enquête publiée lundi 22 juin. Il n’a pas un comportement de gentleman, c’est sûr. Dans notre article, de nombreuses jeunes femmes faisaient état de sollicitations, de comportements déplacés voire de violences sexuelles de la part de Wilfrid A., l’auteur du tag « L’amour court les rues ».Des récits d’ex-compagnes, de riverains et d’autres photographes sont venus s’ajouter à ceux des victimes et dessinent par pointillés le portrait d’un homme qui fait d’autrui ce que bon lui semble : des violences sexuelles en série, y compris sur mineures, du harcèlement envers ses ex-compagnes, une altercation physique violente, et même, si l’on en croit un témoignage, l’usurpation d’identité d’un photographe célèbre pour attirer une jeune femme dans ses filets.
Il se rappelle : « D’après certains échos que j’ai eus, il y avait des filles avec qui ça ne se passait pas très bien. Ce que ce genre de type qui n’est pas tout jeune peut appréhender comme de la drague lourde ou passer un peu en force face à quelqu’un qui au dernier moment hésite, aujourd’hui c’est considéré comme du viol. Une autre, J., fait partie de celles qui ont choisi de témoigner en justice pour soutenir les plaignantes, faute de pouvoir porter plainte elle-même : les faits sont trop anciens. Vingt-cinq femmes ont porté plainte pour « viol » ou « agression sexuelle » contre le photographe, connu dans Paris pour son tag « L’amour court des rues ». Je l’ai menacé de le gazer si il n’arrêtait pas. Vingt-cinq femmes ont porté plainte pour « viol » ou « agression sexuelle » contre le photographe, connu dans Paris pour son tag « L’amour court des rues ». L’artiste parisien connu pour son tag « L’amour court les rues » au cœur d’une enquête pour viol Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour viol et agression sexuelle après les plaintes de 25 femmes visant Wilfrid A., un street artiste parisien. »Toujours d’après lui, le street artist serait « en panique, s’est fait très gravement menacer de mort, l’effet de meute est une horreur ». «Ça ne s’est pas très bien passé. Elles l’accusent de harcèlement, agression sexuelle et de viol.Ces inscriptions ornent les rues de la capitale, et sont très souvent postées sur Instagram. Il est accusé par plus d'une cinquantaine de femmes d'agressions sexuelles et de viol. Elle rit, comme le font souvent les gens qui racontent des choses pas très drôles. Il comprenait ce que ça voulait dire ‘non’… Mais il fallait lui dire trop de fois non.
»Une chose est frappante à leur lecture, les faits rapportés évoquaient encore et toujours cette pratique prédatrice qui se dessinait lors de notre première enquête. Leurs témoignages accusent le photographe et street-artist Wilfrid A. connu pour ses tags "l'amour court les rues" de violences sexuelles. il m’a dit que ce n’était pas grave et il a continué de me toucher… il sentait que j’étais mal à l’aise, il m’a dit qu’il va éteindre la lumière pour me mettre à l’aise. Publiée le 22 juin dernier, l'enquête donne la parole à ces jeunes filles, apprenties modèles pour beaucoup ou travaillant dans le milieu artistique, approchées par Wilfrid A. sous le prétexte d'une séance photo organisée avec lui, se vantant d'être "influent", leur proposant de les "Les langues se sont d'abord déliées sur un groupe Facebook où les modèles partagent leurs expériences de ces violences. Sa description et le quartier m’ont très vite poussé vers Wilfrid. Il lui offre un café dans un bistrot du coin et lui assure qu’il travaille pour C’est sur Instagram que Gabriella (*) découvre cette image qui la glace : « L’amour » du fameux slogan de Wilfrid A. a été rayé. Plus récemment, ce quinquagénaire a acquis une petite hype avec “L’amour court les rues”, un tag multi photographié et instagrammé qui orne passages piétons, murs ou encombrants de la rive droite de la capitale. Ce qui est triste, c’est que ça a commencé quand j’étais au collège, j’étais alors en 4ème.