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Un film qui contrairement à sa bande annonce alléchante, est très long qui n’apporte pas grand-chose de réellement neuf et pour ma part si ce film a reçu le prix du meilleur scénario à Cannes, c’est plus pour des raisons politiques que cinématographiques puisque Jafar Panahi est toujours assigné à résidence dans son pays.
Publiée le 9 juin 2018
Ce road-movie rural est aussi un hommage au regretté Abbas Kiarostami, dont Jafar Panahi fut l’assistant et le coscénariste.
Ses parents, n’acceptant pas que leur fille devienne une « saltimbanque » l’en empêchent. Suivre son activité voici une leçon pour les 4/5 de l'industrie du cinéma français (et pas que) qui, même si basée sur la Bible du Scénario et de l'universalisme, ne produit que des téléfilms ou des comédies à l'eau de rose... ici il y a juste la vraie vie qui explose sur l'écran et on est scotchés; tout y est beau, même si on peut s'imaginer que ça a été filmé quasiment à l'arrache, ça relève du miracle.
Par les membres ayant le plus d'abonnés
Behnaz Jafari rayonne dans ce rôle où elle développe toute son énergie et ses doutes pour essayer de sauver Marziyeh contrairement à Jafar Panahi qui pour ma part est plutôt passif et un tantinet narcissique.
par Jean-Baptiste Morain
Est-elle morte et déjà enterrée à la hâte, de façon honteuse par sa famille ? Pour le spectateur, se pose alors un dilemme : Trois visages peut-il être reçu sans prendre en compte cette dimension ou faut-il juger en faisant abstraction de cette donnée ?
Suivre son activité Au final une oeuvre hors norme, inaboutie mais sympathique.
C'est absolument faux, l'histoire a un immense intérêt, au contraire. ( frère de Marzihey), caricature grotesque de la violence des hommes, la mère hospitalière et bienveillante, le père qui ne s’avère pas être si terrible.
Un premier miroir vient mettre en parallèle la situation de la jeune Marzihey et celle du réalisateur : tous deux sont interdits de tournage.
par Dominique Widemann
Setsuko Hara, Yoko Tsukasa, Mariko Okada Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateursLes meilleurs films de tous les temps selon la presse Publiée le 12 juin 2018 L’introduction est très « speed » avec une vidéo cri d’appel d’une jeune villageoise, Marziyeh, qui veut devenir comédienne mais qui bien que reçue bien classée à un concours à Téhéran (on se demande a retro comment elle a pu d’ailleurs y accéder) est « séquestrée » par sa famille et sa future belle-famille pour qu’elle ne devienne pas une « saltimbanque », tout le village la jugeant comme une « écervelée » ». Certes on comprendra que ce film soit une critique du recul de la culture de ce grand pays avant la révolution, et une critique de la non-évolution de la société iranienne profonde avec des lois sectaires (éducation, mariage …), des lois propres à chaque vallée voire chaque village … mais ce road-movie s’enlise trop rapidement pour in fine n’aboutir à pas grand-chose et en passant par de longs hors sujets (l’histoire du taureau étalon mourant ; l’importance après la circoncision de faire enterrer le prépuce par un « parrain » dans un endroit qui déterminera le futur du jeun impétrant …). Avec