Toutefois, l’enquête révèle que les personnes sondées on reconnu vouloir être un acteur dans la gestion des risques de catastrophes naturelles par des actions communautaires.Sous l’effet du changement climatique qui touche non seulement le Maroc, mais le monde entier, le Royaume est de plus en plus exposé au risque de catastrophes naturelles, qui peuvent engendrer de graves conséquences humaines et économiques.
La mémoire collective se souvient du séisme qui avait frappé la région d’Al Hoceïma, les inondations de Mohammedia et celles toutes récentes de Taroudant.
De quoi construire des infrastructures qui tiendront des décennies.Dans ce sens, la Banque mondiale a insisté sur la nécessité «
Concrètement, la ligne de précaution sera activée lorsque les crédits du Fonds de solidarité ne suffiront pas à indemniser toutes les victimes principalement en cas d’événement catastrophique majeur.Pour les responsables, le choix est tout à fait normal pour pouvoir honorer les engagements vis-à-vis de toutes les victimes dans de meilleures conditions.
Les récentes inondations qu’a connues la région du Sud ont donné suite au décès de 7 personnes, au Douar Tizrt dans la province de Taroudant, qui assistaient à un match de foot qui se jouait sur un terrain construit sur « une rivière ». Le Maroc a connu ces dernières années plusieurs catastrophes naturelles (séismes, inondations, crues torrentielles, invasions acridiennes, désertification, sécheresse, glissement de terrains …) et certains accidents technologiques. D’abord, le Fonds de solidarité est entré en vigueur le 1er janvier. Le conseil d’administration du Fonds de solidarité contre les évènements catastrophiques a eu lieu en septembre dernier.
Deux mois après, le projet de décret d’application, relatif à la taxe parafiscale de 1% a été adopté.Il en ressort ainsi que cette taxe est applicable à la prime d’assurance, notamment celle portant sur l’automobile ou l’assurance multirisque.Le montant moyen de ladite taxe tourne autour de 50 DH par contrat annuel. Car, dès cette année, le gouvernement a instauré une double assurance.
Ses promoteurs veulent en faire un régime ciblant la couverture des risques des catastrophes naturelles et l’organisation de la gestion des indemnisations au profit des victimes.Il contracte une ligne de crédit de 275 millions de dollarsEn complément au Fonds de solidarité doté de 800 millions de DHLoi de finances 2020: La DGI parie sur la confianceTerres Soulalyates: 5 millions d’hectares à régulariser en 2020
Surtout, le volet indemnisation des victimes. 89% des personnes interrogées considèrent que les inondations sont les principaux risques auxquels elles sont exposées, malgré le fait qu’elles habitent dans une zone fortement sismique, comme le cas d’Al Hoceima.En revanche, 81% des personnes sondées estiment que la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles relève des pouvoirs publics aux niveaux local et national. Celle-ci pourrait intervenir dans des délais raisonnables. A cet effet, le ministère des Finances vient de contracter une ligne de précaution auprès de la Banque mondiale.D’un montant de 275 millions de dollars, cette ligne a une option de tirage différé.
Le décret en question avait été publié au Bulletin officiel en octobre 2019.Le conseil d’administration du Fonds de solidarité contre les évènements catastrophiques a eu lieu en septembre 2019. Certains contrats sont exempts de la taxe, à savoir les contrats d’assurance sur la vie ou de rentes viagères souscrits par des personnes n’ayant au Maroc ni domicile ni résidence habituelle ainsi que les autres contrats couvrant un risque situé à l’étranger ou se rapportant à un établissement industriel, commercial ou agricole implanté à l’étranger. Il faut préciser que le décret prévoit des exceptions. La gestion des risques au Maroc.
Cela dit, la gestion des catastrophes naturelles au Maroc laisse à désirer et pâtit d’un « En 2016, l’institution financière avait d’ores et déjà alerté sur le fait que les Marocains n’étaient pas suffisamment conscients ni sensibilisés par rapport à leur exposition aux risques liés aux catastrophes naturelles, notamment les populations les plus pauvres, moins instruites et qui disposent de moyens limités pour se protéger, comme le cas de plusieurs Douar et villages de la région du Sud, mais aussi plusieurs provinces du Nord, souvent exposées aux séismes.En effet, du côté de la région du Nord, une enquête relative à la perception collective des risques dans quatre communes dont Al Hoceima, Taounate et Chaouen a démontré que « Cependant, souligne l’enquête de la BM, cette population sondée reste mal informée des risques spécifiques auxquels elle est exposée.
Ces derniers opérant pour les contrats souscrits par leur entremise auprès d’entreprises étrangères qui pratiquent des opérations d’assurance non assurables au Maroc et les assurés dans tous les autres cas.